Enfin de retour sur la glace et aux mondiaux en plus !
Publié le 21 avril 2016

Montréal, 26 mars 2021 (Sportcom) – Absents des compétitions internationales d’envergure au cours des derniers mois, les patineurs artistiques québécois étaient enfin de retour sous les projecteurs, vendredi, aux Championnats du monde qui ont lieu à Stockholm. Laurence Fournier-Beaudry et Nikolaj Sorensen (77,87) sont septièmes après le programme de danse rythmique, tandis que Marjorie Lajoie et Zachary Lagha (72,00) sont quatorzièmes après la journée de vendredi.

Les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov (88,15) dominent le classement provisoire devant deux couples américains, ceux de Madison Hubbell et Zachary Donohue (86,05) et celui de Madison Chock et Evan Bates (85,15). Quant aux Canadiens Piper Gilles et Paul Poirier (83,37), ils sont quatrièmes.

« Je me répète, mais nous sommes si contents et reconnaissants d’avoir cette chance aux mondiaux ! Juste de présenter tout le travail que nous avons fait, nous en sommes très heureux », a reconnu Nikolaj Sorensen.

Pour Laurence Fournier-Beaudry, le plaisir de présenter leur prestation était tout aussi important. « Nous nous sommes bien sentis et nous avons mis tellement d’amour dans ce programme (Bonnie and Clyde) », a révélé la Montréalaise.

Quant à l’autre couple québécois présent dans la capitale suédoise, Marjorie Lajoie et Zachary Lagha, il prenait part à ses premiers mondiaux seniors. Cette première expérience devait avoir lieu le printemps dernier à Montréal, mais elle a été repoussée en raison de la pandémie.

« Enfin, nous sommes à nos premiers Championnats du monde ! Nos attentes ne sont pas trop élevées étant donné que ce sont nos premiers mondiaux. Nous voulons faire une autre belle prestation demain », a avancé Lajoie, de Boucherville.

Lagha a pour sa part souligné que leur titre de champions du monde juniors en 2019 n’ajoute pas de pression.

« La pression que nous avons, c’est celle que nous nous mettons. C’est notre première année et nous voulons être dans le coup. Les champions du monde juniors, leurs trois premières années seniors ne sont pas toujours bonnes, car c’est un niveau différent. Nous patinons pour nous et savons ce que nous devons améliorer. »

La suite samedi avec la présentation de la danse libre.